Selon le dernier baromètre Cap Gemini pour le Syndicat des régies Internet, la publicité en ligne classique : seuls Google et PagesJaunes, qui captent à eux seuls 60% du marché, tirent leur épingle du jeu.
Pour la première fois depuis l’éclatement de la bulle Internet, la publicité en ligne classique, surnommée « display », qui comprend les bannières animées, les vidéos… est en déclin. Au premier semestre 2009, les revenus ont reculé de 7%, à 240 millions d’euros. Cette publicité en ligne fait (mal) vivre l’ensemble du marché.
Délaissant les campagnes d’images facturées en fonction de l’audience d’un site, les annonceurs s’orientent de plus en plus vers la performance. Leur objectif : dépenser moins d’argent pour une grande visibilité. Le chiffre d’affaires des campagnes dites à la performance a crû de 40% au premier trimestre. « La baisse du display est uniquement due à la baisse des prix. Car les sites Internet affichent aujourd’hui un nombre maximum de campagne », confirme l’éditeur d’un grand groupe de média.
Google s’en sort la tête haute grâce aux liens sponsorisés
Pourtant, tout le monde ne s’en sort pas si mal sur Internet. Les liens sponsorisés sont la première source de revenus de la publicité en ligne. Au premier semestre, ils ont généré des recettes de 400 millions d’euros, en hausse de 10% par rapport à 2008.
Premier concerné, Google, qui, avec une part de marché dans la recherche en France supérieure à 90%, capte la quasi-totalité de la manne. Autre gagnant, le groupe PagesJaunes qui enregistre une croissance de 15% à 230 millions d’euros. Au final, grâce à ces deux acteurs, qui captent à eux seuls 60% du marché, la publicité en ligne progresse de 6% sur les 6 premiers mois de l’année à 1 milliard d’euros.
En 2009, le marché devrait croître de 6% à 2,1 milliards, marquant un coup de frein par rapport à 2008, où la croissance atteignait 23%.
Source : La Tribune